Mon amour pour la couleur jaune a encore frappé avec un jaune moutarde dans une version hivernale, histoire de réveiller un peu les tenues de cet hiver. Cousu dès septembre, j’ai attendu la saison fraîche pour porter pour mon chemisier jaune et pour vous le montrer sur le blog.
Le tissu : Une suédine Mondial Tissus
Il s’agit d’une suédine jaune moutarde trouvée chez Mondial Tissus. Dès la sortie des nouvelles collections en août, j’ai craqué pour cette suédine Mondial Tissus, douce et souple à la fois. Déjà cousue en brique dans une version paletot-perfecto, j’ai vite imaginé des vêtements très variés avec cette suédine. J’ai donc shoppé plusieurs couleurs (brique, jaune moutarde, vert émeraude, noir) pour réaliser des pièces très différentes et montrer la diversité des réalisations possibles avec cette matière.
Aujourd’hui, je vous présente un chemisier jaune moutarde. Cette couleur est très sympa et s’accorde parfaitement aux couleurs de l’hiver. Quant à la suédine, elle apporte un effet de matière sympa à porter.
Cote réalisation, je vous renvoie à mon premier article sur cette matière pour plus de détails. Brièvement, ce tissu est très agréable à coudre, il permet d’éviter l’étape de la surjeteuse mais les sur-épaisseurs deviennent vite compliquées à gérer.
Côté entretien, le tissu est lavable en machine à 40° et, après plusieurs lavages, je n’ai pas eu de mauvaise surprise. Je vous conseille fortement de laver votre tissu avant utilisation. En effet, je ne l’avais pas fait pour cette chemise et, lors du premier porté, ma chemise a créé une multitude de bouloches jaunes sur mon jeans noir… Le lavage a ensuite permis d’endiguer le problème (ouf !).
La forme : Une chemise modifiée
Il s’agit d’un patron totalement métamorphosé que je vous présente ici. Un patron de base que j’ai modifié pour créer cette forme. Vous pouvez vous aussi créer cette forme à partir d’un patron de chemise, en supprimant col et pied de col et en ajoutant une bande de fronces lors de l’assemblage de la patte de boutonnage. Grâce à la suédine, j’ai pu finir cette fronce à cru, sans surjet ni ourlet. Cela permet de gagner un temps fou lors de la couture.
Enfin, côtés finitions
J’ai choisi des pressions invisibles à coudre car des boutons visibles auraient surchargé cette chemise.
- D’abord, esthétiquement : Il ne me semblait pas opportun d’attirer l’œil avec des boutons. En effet, ce chemisier étant réalisé avec un tissu épais et une fronce de chaque coté de la patte de boutonnage, les boutons auraient créer un détail trop lourd pour cette chemise. Je souhaitais que cette chemise reste simple et fluide en gardant uniquement le détail de la fronce.
- Ensuite, techniquement : Quoiqu’il arrive, je pense qu’il aurait été difficile de créer des boutonnières. En effet, le tissu est épais et la patte de boutonnage comporte plusieurs épaisseurs ainsi que la fronce emprisonnée entre ces épaisseurs. La machine aurait donc eu du mal à gérer ces épaisseurs pour coudre les boutonnières.
Je pense que les pressions à coudre sont souvent une bonne option pour finir sobrement un ouvrage.
Top – Patron modifié
Tissu – Suédine Mondial Tissus
Pressions à coudre – Mondial Tissus
Jupe – Patron maison « ma jupe froncée » & Tissu Toto Tissus
Veste – Claudie Pierlot
Sac – Premier Flirt Mini de Lancel
Bottines – Minelli
Broches – Des Petits Hauts
Montre – Herbelin